Sommaire
- 1. Ne sautez pas avec n’importe qui !
- 2. Avant de défier le vide : domptez vos peurs et vos doutes !
- 3. Votre corps doit, lui aussi, pouvoir supporter une chute à 4 000 mètres !
- 4. Votre tenue doit être adaptée pour votre saut, pas pour poser sur vos réseaux sociaux !
- 5. Avant de monter, posez vraiment toutes les questions à votre moniteur !
- Conclusion
« Faire le grand saut ! » Et si cette métaphore devenait réalité à 4 000 mètres d’altitude ? Le parachutisme n’est toutefois pas un sport anodin ! Il ne pardonne ni l’improvisation, ni l’amateurisme. Sauter en chute libre ou en tandem, c’est une claque d’adrénaline, une rupture nette avec le sol qui exige plus qu’un simple « go ». Cela demande de la lucidité, de la rigueur et une vraie préparation.
Avant d’enfiler votre harnais, il est donc essentiel de ne pas négliger 5 étapes clés. Voici alors ce qu’il vous faut savoir avant de monter dans l’avion.
1. Ne sautez pas avec n’importe qui !
La première chose à retenir est de ne pas vous laisser séduire par des centres « pas chers » dénichés sur une plateforme de deal. Ce qui compte dans le parachutisme, ce n’est pas le prix, c’est la rigueur de l’équipe au sol. Renseignez-vous, par conséquent, à savoir qui plie les voiles ? Qui vérifie les conditions de vol, de météo ou encore qui vous équipe ?
Un bon centre de parachutisme n’est pas un parc d’attractions. Il doit y émaner de la rigueur, du calme et du professionnalisme. Il est ainsi préférable de vous rendre sur place si possible. Vous aurez ainsi toute latitude pour observer les briefings ou écouter le ton des moniteurs. Après tout cela, vous vous sentez en confiance ? Parfait, parce qu’une fois là-haut, vous préférerez sans nul doute un binôme maîtrisant chaque instant de la chute plutôt qu’un beau parleur, surtout pour un baptême de chute libre !
2. Avant de défier le vide : domptez vos peurs et vos doutes !
Une fois le bon centre trouvé, l’autre terrain à préparer, c’est vous. Pas votre tenue, ni votre check-in, votre mental. Cette petite voix qui risque de vous crisper quand l’avion atteindra son altitude de largage. Le plus gros obstacle ? La peur. Elle ne doit pas vous bloquer : faites-en une alliée.
Préparer son mental, c’est accepter l’inconfort, visualiser chaque étape et ne pas laisser l’imaginaire prendre le dessus. Montez dans l’avion dans votre tête avant d’y monter pour de vrai. Fermez les yeux. Imaginez l’attente, l’ouverture, le premier pas dans le vide. Entraînez votre cerveau à rester lucide dans l’adrénaline.
Pour apprivoiser vos émotions, parlez avec des chuteurs. Visionnez aussi des sauts réels, pas des vidéos marketing, mais des séquences filmées par les moniteurs. Le but ? Vous familiariser avec le déroulé, pour savourer l’instant plutôt que de le subir.
3. Votre corps doit, lui aussi, pouvoir supporter une chute à 4 000 mètres !
Le parachutisme, même en tandem, reste une épreuve physique. La sortie depuis la porte de l’avion, la vitesse en chute libre, l’ouverture souvent brutale de la voile principale, l’atterrissage parfois sec : votre corps encaisse tout et doit donc être prêt. Certains problèmes de santé peuvent transformer un saut en risque inutile. En cas de troubles cardiaques, d’antécédents de perte de connaissance, de soucis au dos ou aux articulations, ne jouez pas avec votre santé. Avant de procéder à toute réservation, consultez un médecin au moindre doute.
Gardez à l’esprit que votre état physique fait partie intégrante de votre sécurité. Il serait dommage qu’au lieu de retourner chez vous avec des étoiles plein les yeux, vous rentriez blessé.
4. Votre tenue doit être adaptée pour votre saut, pas pour poser sur vos réseaux sociaux !
Une tenue mal choisie peut vite transformer votre saut en un moment inconfortable, voire risqué. Venir habillé comme pour une séance photo n’est donc pas une bonne idée. Privilégiez des vêtements souples, respirants et bien évidemment adaptés à la météo. Évitez les jeans trop serrés, les capuches flottantes ou encore les chaussures avec des boucles métalliques pouvant s’accrocher aux suspentes. Le mieux ? Des baskets basses et fermées, un pantalon de sport ainsi qu’un pull léger. Vous serez en altitude et chuterez à une vitesse pouvant atteindre les 200 km/h. Mieux vaut avoir sélectionné les bons vêtements !
Pensez également à vous préparer physiquement. Une bonne nuit de sommeil, un repas léger, une excellente hydratation et surtout zéro alcool. Un corps reposé vous offrira de profiter pleinement de l’instant.
5. Avant de monter, posez vraiment toutes les questions à votre moniteur !
Il n’y a aucune question idiote lorsque l’on s’apprête à sauter dans le vide. Ce n’est pas au moment où vous serez suspendu dans le vide que vous devrez vous demander comment cela va se passer. Profitez par conséquent du briefing pour poser tout ce qui vous passe par la tête :
- Que dois-je faire exactement au moment du saut ? ;
- Et si je panique ? ;
- Comment va se dérouler la chute libre ? ;
- Et dans le cas où la voile principale ne s’ouvre pas ? ;
- Dois-je faire un geste particulier lors de l’atterrissage ?
Un bon moniteur ne bâclera jamais ses explications. Il prendra le temps, il vous rassurera, sans jamais pour autant minimiser les enjeux. C’est votre saut, votre expérience, alors posez vos questions avant de décoller pour ne pas les regretter là-haut.
Conclusion
Sauter en parachute, c’est un défi mental et physique, c’est un pas conscient vers l’inconnu. Une fois les pieds de retour sur le plancher des vaches, une question revient souvent : quand recommencer ? Ce n’est, en effet, pas juste une chute, c’est généralement le début d’une passion. Alors, le vôtre sera-t-il le premier d’une longue série ?