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Après environ 18 mois de restrictions concernant les voyages internationaux, les États-Unis lèveront enfin le Travel ban le 1er novembre 2021 pour les personnes vaccinées. Dès le début de ce mois, tous les ressortissants de l’Union européenne et les voyageurs en provenance de l’étranger pourront à nouveau entrer sur le territoire américain sous quelques conditions.
La présentation de l’ESTA
Dès l’instant où le « Travel ban » sera levé, certains programmes autrefois en vigueur reviendront sur le devant de la scène. Parmi ceux-ci figure l’ESTA USA (Eletronic System for Travel Authorization), une autorisation électronique de voyage grâce à laquelle les ressortissants de certains pays exemptés de visa peuvent se rendre aux États-Unis. Plus précisément, il s’agit d’une exemption de visa, un système de renseignements sur lequel se fonde la sécurité intérieure du pays pour les citoyens des États qui n’ont pas besoin de visa pour entrer en Amérique.
Ce système répond à un programme mis en place depuis 2008 et signé par 37 pays, dont la France. Il permet de filtrer le flux de voyageurs présent dans les aéroports ainsi qu’à l’intérieur du territoire américain et participe aux mesures de renforcement de la sécurité dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
De manière spécifique, l’ESTA est délivré à certains voyageurs qui transitent par les États-Unis ou qui envisagent d’y passer moins de 90 jours. Ceux-ci doivent être éligibles au VWP (Visa Waiver Program) et remplir quelques autres conditions.
Parmi celles-ci, il faut souligner la nécessité d’avoir son passeport à jour, d’effectuer uniquement un voyage touristique ou d’affaire pour une durée maximum de 90 jours, de ne pas avoir une nationalité « blacklistée » par le gouvernement américain si vous êtes binational, etc. Pour demander votre ESTA pour les États-Unis, vous devez suivre une procédure simplifiée. Il suffit de remplir un formulaire directement accessible en ligne, sous réserve de satisfaire l’ensemble des conditions d’éligibilité.
Au cours du processus, certaines pièces justificatives vous seront notamment demandées. De plus, si vous détenez déjà un visa en cours de validité, vous n’avez pas besoin d’effectuer une demande pour le formulaire ESTA. Ce programme vient uniquement sécuriser l’entrée sur le sol américain des citoyens de pays dispensé de visa. Il ne s’agit pas d’un équivalent et cela ne peut en rien remplacer le visa.
De même, l’ESTA est une autorisation de voyage de principe. Il ne vous donne pas un droit immuable d’entrée et de sortie. Si les autorités américaines jugent que vous représentez en quoi que ce soit une menace pour la sécurité intérieure du pays, elles peuvent à tout moment vous faire prendre un vol retour, même si vous disposez de votre autorisation de voyage électronique.
Le critère de la vaccination et du test covid-19 : les contrôles aux frontières
Comme l’a indiqué Jeff Zients, le coordonnateur de la lutte contre la pandémie à la Maison Blanche, après la levée du Travel ban, les contrôles aux frontières pour se rendre aux États-Unis varieront en fonction du pays d’origine de chacun. En premier, l’accès au territoire américain sera possible seulement aux voyageurs étrangers vaccinés. Ceux-ci devront présenter une preuve de vaccination (attestation de vaccination, attestation sanitaire) contre la covid-19 et se faire tester dans les trois jours précédant leur voyage.
Les seuls exemptés sont les enfants qui ne sont pas encore éligibles à la vaccination (moins de deux ans). Les personnes âgées de deux ans ou plus doivent toutes remplir ces conditions et porter également leur masque. De plus, un système de suivi des voyageurs sera établi par les compagnies de vols aériens, qui se chargeront de collecter les informations permettant de les contacter.
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La levée des restrictions concernera uniquement les personnes immunisées, cependant la Maison Blanche n’a pas encore clairement indiqué quels vaccins seront approuvés pour laisser entrer les voyageurs. Pour l’heure, les seuls vaccins reconnus par l’agence américaine du médicament sont ceux de Pfizer/BioNTech, Johnson & Johnson et Moderna. L’AstraZeneca qui est largement utilisé dans les pays européens est également susceptible d’être accepté, mais pour le moment, il n’est pas encore approuvé. Face à la question, les autorités s’en remettent au CDC (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies) afin de déterminer les vaccins qui seront acceptés.
De plus, les citoyens américains non vaccinés à l’étranger qui désireront rentrer chez eux doivent être testés négatifs 24 heures avant leur départ et une fois à destination, ils doivent refaire le même test. Il est important de souligner que la levée des restrictions annoncée pour novembre ne s’applique pas encore aux frontières terrestres ralliant le sol américain au Canada et au Mexique. Ces frontières demeurent fermées aux voyages jugés « non essentiels », sauf pour les personnes de nationalité américaine.
Les mesures de quarantaine
Face à la crise, nombreux sont les pays à travers le monde qui ont jugé utile d’imposer aux touristes une quarantaine plus ou moins longue à leur arrivée sur le territoire. Cela consiste notamment en quelques jours ou semaines d’isolement total selon le pays. Il s’agit d’une solution efficace pour limiter la transmission du virus d’un État à l’autre et réduire les risques d’apparition de clusters.
Aux États-Unis, cette mesure est également appliquée, mais cela varie en fonction des États. En réalité, les autorités sanitaires locales recommandent aux personnes venant de l’étranger de passer au moins une semaine en quarantaine, assortie d’un test PCR de 3 à 5 jours à leur arrivée. Afin d’avoir une idée précise des règles de quarantaine à chaque État et qui continueront à s’appliquer après le 1er novembre, vous pouvez vous rapprocher du consulat de l’État où votre séjour est prévu.
Attention, les PCR aux USA coûtent de 90$ à plus de 250$ selon les villes et laboratoires.
Les mesures de couvre-feu
Parmi les mesures sanitaires qui resteront peut-être en vigueur dans certains États de l’Amérique même après la levée du « Travel ban », il est important de parler du couvre-feu. Il s’agit d’un système mis en place durant les heures critiques de la pandémie qui a permis de freiner la propagation du virus sur le territoire en réduisant surtout l’apparition de clusters dans le milieu privé.
Aujourd’hui encore, ce système reste toujours d’actualité, car c’est une ressource efficace pour éviter les contagions lors des attroupements tardifs qui sont nettement plus propices au non-respect des gestes barrières. Même si tous les États ne l’appliquent plus, vous devez vous renseigner auprès du consulat pour savoir ce qu’il en est dans la zone où vous devez résider pour votre séjour.
Les rassemblements
Durant la pandémie les rassemblements ont été au cœur de grandes crises sanitaires aux États-Unis et le pire est toujours craint jusqu’à ce jour. Pour cette raison, malgré la levée des restrictions qui aura lieu en novembre, tous les rassemblements de plus de 50 personnes sont interdits. Même si l’on ne parlera peut-être plus de confinement, le fait d’éviter ce genre de rassemblement fait partie des conditions essentielles que vous allez devoir respecter pour passer un séjour agréable en Amérique après l’ouverture des frontières.
Les lieux ouverts et le port du masque
De nombreux lieux publics ont été fermés lors de la crise, surtout dans les États comme la Californie et la ville de New York qui ont été durement touchés par la covid-19. Cependant, la plupart de ces sites ont aujourd’hui rouvert. Tous les commerces et activités non essentiels ont ainsi pu reprendre du service de même que les parcs nationaux qui sont à nouveau ouverts au public.
Néanmoins, même si les restaurants, les bars, les commerces et les sites touristiques sont ouverts, cela est placé sous restrictions. Entre autres mesures à respecter dans ces lieux, nous notons la présence de jauges sanitaires, le respect de la distanciation sociale, le port du masque, etc. En l’occurrence, le port du masque n’est plus obligatoire en extérieur, mais reste incontournable dans les lieux publics clos et dans les transports en commun.
