Voyager, c’est votre kif : partir au bout du monde, découvrir d’autres pays, d’autres cultures. Mais prendre l’avion peut vite tourner au cauchemar. « L’enfer c’est les autres », surtout en plein ciel, à 10 000 mètres d’altitude. Vous avez déjà croisé quelques spécimens dans la file d’enregistrement. Mais le pire est à venir. Voici le top 10 des comportements de connards en avion qui vont pourrir votre vol.

connards en avion

© Can Stock Photo / Deagreez

1. Celui qui balance des coups de pied dans votre siège

C’est LE comportement le plus redouté quand on prend l’avion : le passager derrière vous qui martèle votre siège à coups de semelle. Tel Lionel Messi, il va shooter dans votre dossier à chaque changement de position. Votre hernie ? Il s’en tamponne. Des turbulences ? Non, c’est encore lui qui a déplié ses jambes. Ses coups de pied à répétition vont sévèrement entamer votre patience, et vous donner envie de l’éjecter par le hublot.

2. Celui qui ne sait pas ranger sa valise

Un grand classique des vols aériens : le passager qui met ses valises au début des rangées alors qu’il est placé plus loin. Tout comme celui qui a dix fois trop de bagages. Résultat : il bloque le passage lors de l’embarquement en créant un maxi bouchon. Et surtout, il encombre et occupe tout l’espace de rangement. Caser votre bagage cabine se révèle digne d’une épreuve de Koh-Lanta couplée à une partie de Tetris. Ce voyageur-là, vous le détestez déjà.

3. Celui qui prend votre siège pour le sien

En arrivant enfin à votre place, un autre passager y est déjà confortablement installé. Parce qu’il a mal lu son billet. Et s’est approprié votre siège alors qu’il devrait être assis 8 rangs plus haut. Entre les bousculades et les coups de valises, vous allez devoir lui expliquer sa méprise.

Avec un peu de chance, il devrait bouger rapidement. Mais s’il est sourd, entêté, ou qu’il préfère votre place à la sienne, vous n’avez pas fini de faire le pied de grue, et d’être malmené au milieu du couloir.

4. Celui qui a la bougeotte et qui ne peut pas rester assis

Il a besoin d’aller aux toilettes. Il doit parler à l’hôtesse. En 15 minutes, votre voisin de siège s’est déjà levé trois fois. Vous avez dû remballer en catastrophe votre ordi portable et toutes vos affaires sur vos genoux pour le laisser passer. Évidemment, il est côté hublot et vous êtes côté couloir, sinon ce ne serait pas drôle. Au quatrième relevé de tablette, vous lui proposez d’échanger vos places. Réponse : « Ah non, je préfère voir la vue, ça m’apaise ». Le connard médaille de bronze.

5. Celui qui incline trop son siège

Dès le départ, vous l’avez vu venir. À peine assis devant vous, il a testé l’inclinaison maximale de son dossier : jusqu’où pouvait-il aller ? Dans votre menton ou sur vos genoux ? Que vous ne puissiez plus déplier votre tablette est le cadet de ses soucis. En bon rustre indélicat, il se fiche royalement de votre confort. En dehors des phases de décollage et d’atterrissage, il va passer 80 % de son temps allongé. Pourquoi ? Parce qu’il le peut. Et ce, en dépit de toutes vos réclamations.

6. Celui qui met la musique à fond dans ses écouteurs

Il est assis à côté de vous, le casque vissé sur les oreilles, la musique à fond. Il bouge la tête en rythme. Cerise sur le gâteau, il chantonne en yaourt. Ou il regarde un film, volume maximum. Certes, il a pris la peine de mettre des écouteurs. Mais ces 8 h à bord d’un long courrier vont être intenables : impossible de dormir ou de vous concentrer sur votre lecture.

Vos tympans vont saigner. Mais rassurez-vous, il y a pire ! Celui qui joue sur sa console à des petits jeux aux sons horripilants. La solution ? Après le décollage, sortez ce chewing-gum de votre bouche pour le caler au fond de vos oreilles.

7. Celui qui sent mauvais (et qui enlève ses chaussures)

La chance ! Vu l’emplacement de votre siège, vous avez échappé à l’odeur des toilettes. C’était sans compter sur celle des autres passagers. Et clairement, votre voisin a eu un coup de stress à l’aéroport. Avec de tels relents de transpiration, il a fait une séance de CrossFit et a zappé la case douche.

Mieux encore, il pue des pieds et décide d’enlever ses chaussures (et ses chaussettes) pour plus de confort. Conscient de ses effluves, il s’est aspergé d’eau de Cologne ou d’un parfum bien capiteux pour couvrir l’ensemble. Voyez le bon côté des choses, vous allez apprendre à respirer par la bouche jusqu’à la première escale.

8. Celui qui s’agrippe à l’accoudoir

Il l’a décidé : l’accoudoir, c’est son territoire ! Accroché comme une moule à son rocher, il vous a bien fait comprendre qu’il n’allait pas le partager. Vous pensiez travailler sur votre laptop le temps du vol ? Alors 2 solutions s’offrent à vous : en mode guerrier, vous jouez des coudes pour réussir à reconquérir votre espace. Ou bien, vous lâchez l’affaire et tapez sur votre clavier, les coudes rabattus le long de votre corps telles deux ailes de poulet.

9. Celui qui a des enfants en bas âge et s’en fou de tout !

Un bébé en écharpe et des moins de 3 ans sautant sur les sièges de la salle d’attente : vous avez prié intérieurement pour ne pas être assis à côté d’eux dans l’appareil. Car les parents avec de jeunes enfants restent la bête noire de tous les autres passagers. Pleurs, courses dans le couloir, cris, allers-retours incessants : votre voyage ne sera pas de tout repos. Saviez-vous que certains parents, par flemme d’aller jusqu’à la table à langer, préfèrent changer leurs bambins directement sur leur tablette ? Vous avez envie de vomir ? Attrapez le sac en papier devant vous.

10. Celui qui utilise votre rangement pour sa valise !

Que se passe-t-il dans la tête de passagers qui sont au siège 20A et qui mettent leurs valises dans les casiers au début de l’appareil ?  J’ai vécu cela 2 fois !!! J’étais au siège 5A, et un passager du fond de l’appareil avait mis sa valise dans mon compartiment (pas de bol je l’avais vu faire), j’ai donc sortie sa valide et l’ai mise à terre, il a tapé un scandale et le PNC lui a proposé de sortir de l’appareil !

Mot de la fin

Vous l’avez compris, le connard en avion existe bel et bien et peut sévir à toutes les étapes de votre voyage et transformer votre vol en cauchemar. Les charmes de la vie en collectivité auxquels vous ne pourrez pas couper, à moins de posséder votre propre jet privé.

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